lunes, julio 30, 2007

¡ Feliz Día de la Amistad !

A mis amigos de siempre, a aquellos que conozco desde hace años y siempre están allí cuando los necesito. Tal vez no es todos los días, ni siquiera una vez al mes pero sé que estarán allí cuando necesite de ellos.

A mis amigos “temporales” por llamarlos de alguna forma. Aquellos que alguna vez conocí o formaron parte de mi vida en mi pasar por diferentes lugares y a quienes nunca más volví a ver pero que me dejaron gratos recuerdos de momentos vividos.

A mis amigos más nuevos, aquellos que conozco hace tan poco tiempo pero que se han ganado un lugar en mi corazón y en mi vida con su alegría, su buena onda y su solidaridad. En especial aquellos que como mi familia y yo han emprendido este camino en el proceso migratorio y con quienes hemos aprendido a ser casi familia, con algunos más que con otros.

A nuestros queridos compatriotas que ya están por tierras canadienses y que desde allá no dejan de alentarnos en este proceso y ofrecernos su solidaridad. A muchos de ellos no los conocemos personalmente pero los sentimos en cada mail o en cada comentario que dejan en los blogs.

A aquellos amigos latinoamericanos que también nos ayudan en este proceso con consejos, opiniones y experiencias, que aún sin conocernos y sin saber que clase de personas somos ofrecen una mano.

A todos ustedes aunque en sus países y en Canadá no sea hoy el Día de la Amistad, ¡muchísimas felicidades!

4 comentarios:

Anónimo dijo...

Hola Nelson,te saludo desde la distancia y quiero aprovechar tu espacio para saludar a todos los integrantes del grupo Paraguay-Quebec, tanto a los que estan en Paraguay como en Canada. La amistad es el producto de un interes, no es como los parientes que uno no puede elegir, hoy todos estamos en el mismo circulo amistoso porque todos tenemos los mismos objetivos y los mismos proyectos, los mismos intereses;algunos estan por comenzar los tramites, otros ya estan finalizando, otros ya cerraron ese primer ciclo, otros ya se encuentran en Quebec, quizas entre algunos hay mas acercamiento, mejor relacionamiento, pero ojala que ese circulo que ustedes comenzaron en Paraguay y al cual nosotros que estamos ya en Canada nos unimos perdure por mucho tiempo, quizas en el futuro no habra mucho tiempo para compartir, cada uno ira por su lado, cada uno tendra sus ocupaciones, sus metas personales, cada uno elegira donde radicarse, pero creo que siempre que haya un acontecimiento todos estaran gustosos de compartir, de verse nuevamente, de ayudarse mutuamente.
Deseo que este circulo amistoso no se disuelva con el tiempo, sino que perdure, y que nuestros hijos continuen lo que nosotros empezamos.
Felicidades a todos de parte de Nicolas, Liz, Claudia, Paula, Maura
Trois-Rivieres, Quebec-Canada

Anónimo dijo...

De: Ateneo de Lengua y Cultura Guarani ateneo@telesurf.com.py

Asunto: Guarani. ES - Carta abierta al Sr. Jean Charest, Primer Ministro del Gobierno del Québec ... FR, EN, PT, GN.

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FR - Lettre ouverte adressée à Monsieur Jean Charest, premier ministre du Gouvernement du Québec

EN - Open letter to Mr. Jean Charest, premier of Quebec

GN - Kuatiañe’ê Karai Jean Charest-pe, Mburuvicha - Québec rekuái

ES - Carta abierta al Sr. Jean Charest, Primer Ministro del Gobierno del Québec

PT - Carta aberta ao Sr. Jean Charest, Primeiro Ministro do Governo do Québec






Lettre adressée à Monsieur Jean Charest
Premier ministre du Gouvernement du Québec

Nous vous prions d’écouter, Monsieur le Premier Ministre, la voix du guarani (Paraguay, Argentine, Bolivie, Brésil et Uruguay) et nous venir en aide.

Monsieur le Premier Ministre, nous, les personnes parlant les langues américaines, soumises et humiliées pendant si longtemps au sein de notre propre maison-continent qu’est l’Amérique, nous sommes en passe de nous réveiller du silence auquel nous avons été condamnés. De la marginalisation à laquelle nous avons été réduits. De l’extermination à laquelle nous avons été destinés. Les langues en éveil sont nombreuses, très nombreuses même. Le guarani est en passe de se réveiller et son rugissement d’angoisse entraîne avec lui le réveil d’autres langues. Le guarani est la langue américaine la plus forte, la plus vitale, la plus vigoureuse.

Et ce que nous constatons dans notre réveil, Monsieur le Premier Ministre, nous surprend beaucoup, nous indigne, nous rend furieux, nous fait hurler de rage.

Cela nous indigne de constater cette oppression, cette humiliation et cette marginalisation dans laquelle nous avons vécu et dans laquelle on nous a fait vivre. Le mépris ainsi que la haine ouvertement affichée avec laquelle nous sommes traités nous indignent. L’ignorance et l’analphabétisme dans lesquels nous avons été plongés nous rendent furieux. Dans ce réveil, nous pleurons pour le génocide dont nous avons souffert. Dans notre prise de conscience, nous sommes bouleversés par l’« apartheid linguistique » dont nous avons fait l’objet : cet apartheid contre le guarani et les langues américaines.

Mais nous sommes là pour crier « Assez ! » et pour demander de l’aide. Pour demander une coopération technique, intellectuelle, politique et économique. Nous tenons à vous signaler, Monsieur le Premier Ministre, que l’analphabétisme auquel nous avons été soumis a été d’un tel barbarisme qu’« il y a peu » nous ne « savions » pas que le Québec existait et nous ignorions la situation linguistique propre à cette partie du Canada. Nos gouvernements n’ont jamais donné priorité à l’éducation en guarani et au fait d’éduquer linguistiquement la population sur ce qui se passe dans le monde.

La globalisation, Internet, la migration économique, politique et « écologique », ainsi que les voyages transocéaniques nous ont permis, pour la première fois dans toute l’histoire de la communauté guarani – comptant près de 12 millions de locuteurs –, de connaître la vraie nature du Québec et de découvrir la lutte de cette province pour la sauvegarde de la langue française, de son identité culturelle, de sa particularité politique et savoir que ses citoyens ont pu voter de façon démocratique à deux reprises (1980 et 1995) pour construire un État à part entière séparé du Canada.

Nous dévorons avec passion tout ce qui a eu trait à la lutte pour la langue française entre le Québec et le Canada. Nous apprenons et admirons tout ce qui se réfère au français. Mais nous n’oublions pas que le Québec bénéficie et a bénéficié du soutien de la France et de la francophonie. De notre côté, « nous sommes seul(e)s ». Nous ne disposons pas d’une vieille « Guaranie » en Europe ni d’une guaraniphonie. Nous portons sur nos épaules le poids de cinq siècles de colonisation espagnole-européenne et deux siècles d’histoire nationale indépendante hostile au guarani. Mais nous sommes désireux d’apprendre.

Cette lettre est une demande publique, formelle, ouverte et universelle afin que le Gouvernement du Québec, mais également le Gouvernement du Canada, bilingue au niveau fédéral, ainsi que ses institutions scientifiques et techniques, s’intéressent et aident de façon technique, politique, économique et sociale à la stabilisation, réglementation et normalisation du guarani ainsi qu’à la sauvegarde, la protection et la promotion des autres langues américaines du Paraguay.

Nous avons procédé à la même demande publique auprès du Gouvernement d’Irlande et ferons de même avec d’autres gouvernements du monde. Nous avons décidé de ne plus nous taire. Cela fait beaucoup trop de temps que nous nous taisons. Beaucoup trop de temps que l’on nous fait taire. Nous voulons faire entendre notre voix au monde entier.

Monsieur le Premier Ministre, nous souhaitons une collaboration claire, directe, sincère et transparente de la part du Québec et du Canada, et c’est pour cette raison que nous osons vous formuler, à vous ainsi qu’à la société québécoise, trois questions qui méritent réflexion :

1) Le français est une langue européenne transplantée et désormais enracinée en Amérique aux dépens de langues américaines qui « lutte » pour survivre face à une autre langue européenne, l’anglais, elle aussi transplantée et enracinée en Amérique au détriment des langues américaines. Quel est le rôle réservé par le Québec aux langues américaines ? Nous connaissons les données statistiques relatives à ces langues et nous sommes conscients de leur quasi-invisibilité. Des langues possédant moins de locuteurs, en nombre absolu ou relatif, que les langues américaines du Québec, à l’instar, par exemple, du romand en Suisse ou du français dans la Vallée d’Aoste, bénéficient de davantage de protection au sein de leurs états respectifs. Aujourd’hui, le français est – et ceci ne changera plus – « la » langue du Québec, mais si cette province n’est pas capable d’améliorer ses politiques envers ses langues américaines, trois choses risquent de se passer : a) le français perdra toute crédibilité face aux autres langues américaines, b) les autres langues américaines « boycotteront » toute prétention du français à être la quatrième langue interaméricaine (en réalité : pourquoi les langues européennes ne sont-elles considérées « que comme des langues interaméricaines » ? Où se trouvent les langues américaines : le quechua et le guarani, par exemple ?), c) les langues américaines chercheront d’autres alliés.

2) La francophonie. Nous voulons savoir : Qu’entreprend le Québec pour promouvoir les langues autochtones des états membres de la francophonie, africaines et asiatiques principalement, mais également américaines pour la Guyane ? Si la francophonie ne sert qu’à étendre le français au lieu de véritablement promouvoir les langues autochtones ainsi que la connaissance du français en tant qu’une, et non la seule, des langues de relation internationale de la population, nous ne voyons aucun intérêt à nous rattacher à la francophonie : nous connaissons déjà ce modèle de génocide. Et nos frères africains aussi.

3) La Charte européenne des langues régionales ou minoritaires et la diversité culturelle. Que pense le Gouvernement du Québec du fait que la France, qui a soutenu le français du Québec et son identité culturelle et politique (nous avons encore tous à l’esprit le « Vive le Québec libre ! » de Charles de Gaulle à Montréal le 24 juillet 1967), n’ait pas ratifié la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires ? Sans cette ratification et la mise en place de politiques appropriées visant à promouvoir les langues autochtones françaises, ni la France, ni le Québec, ni la francophonie ne feront preuve de crédibilité dans la défense de la diversité culturelle et linguistique universelle et ce, dans aucune partie du monde.

Monsieur le Premier Ministre, nous avons souffert d’oppression, de génocide et de mépris, mais ceci n’a pas limité notre esprit d’analyse ni notre esprit critique, et nous nous rendons parfaitement compte que la défense proclamée que la France et la francophonie font de la « diversité culturelle et linguistique » n’est rien d’autre qu’un écran de fumée dans sa bataille contre l’anglais, véritable langue de relation « globale », pour éviter de perdre sa condition de langue internationale. Monsieur le Premier Ministre, sachez que sans la présence de politiques cohérentes envers les langues françaises et les langues américaines pour le cas du Québec, ni la France, ni le Québec, ni la francophonie ne pourront être une référence pour les langues américaines. Et si le Québec se tait sur la non-ratification de la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires par la France et reste muet face aux politiques linguistiques mises en place dans les pays de la francophonie, nous considérerons qu’il ne peut être notre allié en ce qui concerne la sauvegarde de la diversité linguistique et culturelle en Amérique et dans le monde.

Monsieur le Premier Ministre, ceci est une proposition sincère de collaboration, et comme toute proposition de ce type, celle-ci doit reposer sur un dialogue franc et honnête. Nous espérons que le Gouvernement du Québec et du Canada sauront reconnaître le rôle qu’ils auront à jouer dans la promotion des langues américaines en les soutenant d’un point de vue technique, politique et économique. Et nous affirmons tout ceci sans renoncer à l’espagnol, qui est une langue faisant partie de notre patrimoine, ni à toutes ces autres langues que nous pouvons apprendre et aimer.

Nous vous prions de bien vouloir agréer, Monsieur le Premier Ministre, l’expression de notre très haute considération.

Signature

Guarani Ñe’ê ha Arandu Anamandaje - Ateneo de Lengua y Cultura Guaraní
ateneo@telesurf.com.py

Movimiento de Educadores Jekupytyrâ - Sindicato Nacional
jekupytyra@gmail.com

MCP Movimiento Campesino Paraguayo
mcp@highway.com.py

ONAI - Organización Nacional de Aborígenes Independientes

OCN - Organización Campesina del Norte
ocnpy@hotmail.com

CONAMURI - Coordinadora Nacional de Organización de Mujeres Trabajadoras Rurales e Indígenas
conamuri@rieder.net.py

CPA-SPN - Coordinadora de Productores Agrícolas de San Pedro Norte.
amarugaspar@yahoo.es

Fundación Yvy Marâe’ÿ
yvymaraey.fundacion@gmail.com

Ñe'êeta rekávo Aty - Organización por el Multilingüismo

Karaku - Observatorio Guaraní Europeo - Karaku - Tesarekoha Avañe'ê Európape
karaku.tae@gmail.com

Paraguay/Asunción - Paraguay, le 30/07/2007

Lettre ouverte (18). Campagne « Le guarani, langue officielle et de travail du Mercosur et langue officielle à tous les effets du Paraguay ». Adressée au premier ministre du Québec.

FR : Thomas Renuy




To Mr. Jean Charest
Premier of Quebec

Mr. Premier, listen to the voice of Guaraní (Paraguay, Argentina, Bolivia, Brazil, Uruguay) and help us.

Mr. Premier, the speakers of American languages, subjugated and humiliated for such a long time in America, our own home and continent, are now waking up from the silence we have been condemned to. From the marginalisation to which we have been subdued. From the extermination we have been destined to. We are many the languages that are awaking. Many. The awakening of the Guarani language and its craving for life has awoke other languages as well. Guaraní is the strongest, most vital and liveliest of the American languages.

And what we are seeing now as we awake, Mr. Premier, surprises us. It surprises us completely. And it infuriates us. We are furious. And filled with outrage.

We are outraged when we realise the oppression, the marginalisation we have been forced to live with. We are infuriated with the contempt, the outright hatred, with which we’ve been treated. Outraged by the ignorance and illiteracy we have been subjected to. With our awakening come the tears for the genocide we have had to bear. As we become aware of it all, we are shocked at the “linguistic apartheid” that has existed against Guaraní and the American languages.

But we are here now to say, “Enough!” And we are here to ask for your help, to request technical, intellectual, political and economic cooperation. Mr. Premier, such has been the level of illiteracy we have been reduced to that until “not long ago” we did not “know” that Quebec existed, nor did we know anything about its particular linguistic situation within Canada. Never did our ruling class consider it necessary to teach us in Guaraní and inform us about linguistic situations in other parts of the world.

Globalisation and internet, economic, political and “ecological” migrations, as well as transoceanic travels have allowed us, for the first time in history for our Guaraní-speaking community (approximately 12 million speakers), to learn about Quebec and discover its fight to protect the French language, its cultural identity, its political peculiarity. We have also discovered that its citizens have been able to vote democratically twice (in 1980 and 1995) to decide whether they wanted to become an independent state, separate from Canada.

We are passionately interested in everything that has to do with the fight for the French language in Quebec and in Canada. We are learning about and amazed at what the French language has. Let us not forget, however, that Quebec currently has and has always had the support of France and La Francophonie. In this, we are “alone”. There is no “Guaranía" country in Europe or "Guaraní-phonie" to lend us their support. We carry the burden of five centuries of Spanish-European colonialism; two centuries of national independence filled with hostility towards our language. But we want to learn.

This open letter is a public, formal, open and universal petition to the Quebec Government - and also to the government of Canada - which is bilingual at federal level. A petition to your scientific and technical institutions for their interest and technical, political, economic and social help in making Guaraní a normative and normalised language at state level. As well as a request to protect and promote other American languages spoken in Paraguay.

We have also requested help from the Irish Government and will publicly petition other governments of the world for their help. We refuse to keep quiet about it any longer. We have remained silent for too long. Too long have they made us keep quiet. We want our voices to be heard throughout the world.

Mr. Premier, we wish to have a clear, direct, sincere and transparent collaboration with Quebec and Canada. For this reason we would like to ask you and Quebec's society three reflective questions:

1) French is a European language that set down its roots in America to the detriment of other American languages, and which “fights” to survive against another European language, English, which was also brought to America to set down its roots and push out other American languages. What role has Quebec reserved for these languages? We have statistic data on them. And we know they are almost invisible. Languages such as Romansch in Switzerland or French in the Aosta Valley in Italy, with less absolute and relative number of speakers than the American languages of Quebec, have received more protection from their respective countries. Presently, French is - and will continue to be - the language of Quebec. However, the inability to improve its policies on American languages will lead to three things: a) it will lose its credibility in front of the other languages of America, b) the other American languages will “boycott” any pretensions of making French the fourth interamerican language (the question actually is, Why is it that European languages are "the only ones that can be interamerican languages"? Where are the American languages such as Quechua and Guaraní?), c) the American languages will look for alliances elsewhere.

2) La Francophonie. We would like to know, What does Quebec do to promote indigenous languages, African and Asian languages in particular, but also American languages such as those spoken in the French Guiana, among the member states of LA Francophonie? If the only aim of the organisation is to spread the French language, but not genuinely promote indigenous languages together with French – but not only French – as a language to be used in international relationships, then we are not interested in having ties with La Francophonie; we are well aware of this model of genocide. And so are our African brothers and sisters.

3) The European Charter for Regional or Minority Languages and Cultural Diversity. What does the government of Quebec think about the fact that France – which supports the language and its cultural and political identity in Quebec (who can forget the "Vive le Québec libre!" pronounced by Charles de Gaulle in Montreal on 24 July 1967) – has not ratified the “Charte européenne des langues régionales ou minoritaires”? Without this ratification, and the implementation of suitable policies to promote the indigenous languages of French speaking regions, neither France, nor Quebec, nor any of the other francophone regions will have any credibility in defending the world’s cultural and linguistic diversity anywhere on earth.

Mr. Premier, we have suffered oppression, genocide, contempt; yet they have not limited our analytical or our critical spirit. We are perfectly aware of the fact that France’s and La Francophonie’s proclamation to defend “cultural and linguistic diversity” is nothing more than a smokescreen in their battle against English, the true language of “global” relationships. A battle to prevent losing its condition as an international language. Mr. Premier, without coherent policies for the French languages, and the American languages in the case of Quebec, neither France, nor Quebec, nor La Francophonie can be a reference for the American languages. And if Quebec does not speak out against France’s refusal to ratify the European Charter for Regional or Minority Languages, does not speak out against policies that are abolishing the indigenous languages in other member states, we will take that as a sign that we cannot count on your alliance in the preservation of the linguistic and cultural diversity of America and the world.

Mr. Premier, this is a sincere offer for us to work together and, as any true offer, it needs to be based on an honest and open dialogue. We hope the government of Quebec and of Canada recognise the important role they need to play in promoting American languages with their technical, economic and political support. And we say this without any rejection to the Spanish language, which is part of our heritage, or so many other languages we have come to learn and love.

Yours sincerely,

Guarani Ñe’ê ha Arandu Anamandaje - Ateneo de Lengua y Cultura Guaraní
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Paraguay/Asunción - Paraguay, 30/07/2007

Open letter (18). "Guaraní, an official and working language of Mercosur and a fully official language of Paraguay" Campaign. To the Premier of Quebec.

EN : Jessica Ludwig




Karai Jean Charest-pe
Mburuvicha - Québec rekuái

Ehendumi, karai Mburuvicha, guarani ñe’ê (Paraguái, Argentina, Bolivia, Brasil, Uruguái) ha orepytyvômi.

Karai Mburuvicha, opa tapicha roñe’êva Amérika ñe’ê’ypykue, hetaite ára rojehekojopy ha roñemomirîva’ekue ore róga/yvy teépe, Amérikape, ropáy rohóvo pe ñemokirirî guasúgui. Rohechakuaa rohóvo roñemboykehague roikóvo. Rohechakuaa jejukapa guasu oikova’ekue ore rehe. Heta ñe’ê opáy ohóvo. Heta voi. Guarani ñe’ê opáy ohóvo ha hekove rendypu sapukáipe -iturupúpe- omombáy ohóvo ambue ñe’ênguérape. Guarani hína Amérika ñe’ê imbaretevéva, heko katuvéva, ha heko resâivéva.

Ko rohecháva ropaykuévo, Karai Mburuvicha, oremondýi. Tuicha voínte avei. Ha oremoñeko’ôi. Orembopochy. Oremoñemyrôiterei.

Oremoñeko’ôi rohechávo rojehekojopy, reñemotîndy ha roñemboykeha yma guive aĝa peve. Oremoñeko’ôi cha’e’ÿ ha royrôme rojererekoha. Orembopochy rojerereko haguére tavy ha roleekuaa’ÿme. Ropáyvo orerasê rojejukapa haguére. Ropáyvo orepirî rohechakuaágui ñe’ê ñemboyke vaípe rojereko hague, kuña ha kuimba’évape; oñemboyke guarani ñe’ê ha avei ambue Amérika ñe’ênguéra.

Katu roime ko’ápe ro’e haĝua “Ha’evéma!”. Ha rojerure haĝua pytyvô. Rojerure haĝua pytyvô mba’ e apo kuaápe, arandu, pokatu ha virúpe. Karai Mburuvicha, ivaieterei ningo orembotavy, heta oî oreapytépe ndohaikuaáiva ha nomoñe’êkuaáiva, upévare akokuehete peve ndoroikuaáirikuri oîha Québec ha mba’éichapa iñe’ê reko Canadá ryepýpe. Márô ore rendotakuéra nomomba’éiva roñehekombo’e haĝua guaraníme ha oikuaauka haĝua oréve ore derechokuéra, ko’ýte ñe’ê rehegua térâ ndojepy’apýi oikuaauka haĝua oréve mba’éichapa oikove ñe’ênguéra yvy ape ári.

Globalización, Internet, ore rapicha mboriahúgui, hembiapo rehehápe térâ hekoha ojepe’águi, osêva okápe, ha umi tapicha ohasáva para guasu mboypýri, umíva rupive ko’áĝa ae ore, guarani puruharakuéra (amo 12 millones tapicha rupi) roikuaa mba’épa Québec ha roikuaa mba’éichapa oñeha’â oñangareko pe iñe’ê francés ha heko kuaauka ha ipokatu reko rehe ha ikatu voi rojykeko oiko haĝua chugui Estado ojeíva Canadá-gui.

Romoñe’ê akârakúpe opa mba’e oñe’êva francés ñe’ê ñorairô rehe Québec ha Canadá-pe. Roikuaa ha roguerohory opa mba’e oguerekóva francés ñe’ê. Katu ndaikatúi oreresaráivo Québec oguereko ha oguereko hague Francia ha aipo “Francofonía” pytyvô. Ore “oreaño”. Ni ga’uhápe ndororekói “Guaranía” ha ndororekói Europa ni aipo Guaranifonía (Francofonía joguaha). Ore, aretereíma, roiko castellano-Europa poguýpe; péichante avei ore retâ isâso guive oapo’i guaraníme. Katu roikuaaha’âse.

Ko kuatiañe’ê rupive rojerure opavave renondépe, ko yvy tuichakue Québec rekuáipe ha avei Canadá rekuáipe, iñe’êkôiva tuichaháicha, umi atyha imba’e kuaa ha imba’e apo kuaávape, orerechakuaa ha orepytyvô haĝua mba’e apo kuaa, pokatu ha virúpe oñemombarete haĝua guarani jepuru ha ñemyasâi hekope porâ Estado-pe ha avei oñeñangareko haĝua ambue Amérika ñe’ênguéra oîva Paraguáipe rehe.

Peichagua mba’e jerure romoĝuahêmakuri Irlanda rekuáipe ha rojapovéta rohóvo ambue tekuái oîva ko arapýpe. Norokirirîvéima. Heta árama rokirirî. Heta árama roñemokirirî. Rohendukase ore ñe’ê opavave oîva ko yvy ape áripe.

Karai Mburuvicha, roipota Québec ha avei Canadá pytyvô hesakâ, ipotî ha añetéva, ha upévare romba’eporanduse ndéve ha Québec-yguápe jepy’amongetarâ rupive.

1. Francés ñe’ê ningo Europa ñe’ê ojegueru ha oñembohapóva Amérikape umi ñe’ê apegua ári ha oñeha’âva ani haguâ omano ambue Europa ñe’ê renondépe, pe inglés, ojegueru ha oñembohapóva avei umi Amerikaygua ñe’ê ári. Moôpa omohenda Québec Amérika ñe’ênguérape. Roikuaaha peve marandu hesegua, haimete ndojekuaái. Oî ñe’ê sa’ive tapicha oipurúva umi Amérika ñe’ê Québec-peguágui, oñeñangarekoveha hetâmekuéra; techapyrâramo, romanche Suiza-pe, francés Valle de Aosta-pe. Pe francés ñe’ê ningo ko’áĝa – ha kóva naiñambuemo’âi – “Québec ñe’ê”, katu kóva ndaikatúiramo oipytyvô umi Amérika ñe’ênguérape oikokuaa mbohapy mba’e: a) Amérika ñe’ênguéra ndojeroviamo’âvéima hese. b) ambue Amérika ñe’ênguéra ikatu omokangy oimehaichagua francés potapy oguerekóva oiko haguâ chugui Amérika retânguéra joaju ñe’ê tee irundyha (añetehápe: mba’érepiko Europa ñe’ênte ikatu oike Amérika retânguéra joaju ñe’ê teéramo. Moôpiko oime Amérika ñe’ê ypykuéra: quechua, guaraní, umíva. c) Amérika ñe’ênguéra ohekátamante ambue oipytyvôva’erâ chupekuéra.

2. Francofonía. Roikuaase: mba’épa ojapo Québec omombarete haguâ umi África ha Asia ñe’ê tenonderâite ha avei Amérika ñe’ê ypy Guayana ryepýpe, ha’égui peteîva umi tetâ oikéva pe Francofonía-pe. Oiméramo pe francofonía oiko omombarete haguâ francés añónte, omombareterângue umi ñe’ê ypy ha upekuévo francês jekuaa ambue tetânguéra joajurâ peteîvaramo -ha ndaha’éiva ijekuaa añónte- ndorojokupytyséi pe francofonía ndive: roikuaáma rupi peichagua jejuka rape. Ha umi ore pehêngue África-ygua oikuaa porâ avei.

3. Europa kuatiañe’ê ñe’ênguéra ipuruhuhára sa’ivéva ha ava reko joavy rehegua. Mba’épa he’i Québec rekuái Francia nomoañete haguére pe “Charte européenne des langues régionales ou minoritaires”, -oipytyvôpype Québec-pe iñe’ê francés ha heko jekuaaukápe (“Vive le Québec libre!” Charles de Gaulle he’íva’ekue Montreal-pe, 24 jasypokôi 1967-rô). Nomoañetéiramo ko kuatiañe’ê he’íva ha nomongu’éiramo tembiapo Francia ñe’ê ypykue rehehápe Francia, Québec, ha pe francofonía ndojejegueroviaukamo’âi he’írô oipysyrysôseha ñe’ê ha ava reko joajavy yvy ape ári, mamove.

Karai Mburuvicha, heta mba’éma rohasa: rojehekojejopy, rojejukapa guasu, ndojecha’ái roeré; katu ko’â mba’e naoremokangýi, naoremoresahûi, naorembotavýi ha rohechakuaa pe herakuâitéva Francia ha Francofonía oñangarekoha pe “ñe’ê ha ava reko joavyeta” rehe japuha, katu oipuru péva oñemo’â haĝua inglés-gui –kóva pe añetehápe iñasâiva yvy tuichakuépe- ha’e avei oikoségui ñe’ê mbaretéramo oikéva opaite tetânguérape. Karai Mburuvicha, ndojerekóiramo tembiapo ipy’a peteîva Francia ha Amérika ñe’ênguérape ĝuarâ –oîgui Québec- ndaikatumo’âi Amérika ñe’ênguérape peteî techapyrâ, ni Francia, ni Québec, ni Francofonía. Québec oguerokirirîramo pe Francia nomoañeteiha pe Europa kuatiañe’ê ñe’ê ipuruhuhára sa’ivéva rehegua ha oguerokirirîramo tembiapo ñe’ê jejuka rapére oguatáva tetâ oîva pe Francofonía ryepýpe, roikuaátama naoreirûiha pe Amérika ha arapy ñe’ê ha ava reko joavyeta rapére.

Karai Mburuvicha, kóva ko kuatia rupive roikuâve’ê pytyvô hesakâva ha opaite ñekuave’ê hesakâva ningo ipyenda pe ñomongeta porâ ñe’ê añetaguápe. Roha’ârô Québec rekuái ha Canadá-gui avei ohechakuaa hembiaporâ omoîva ipópe yvypóra rekoasa omombarete ha omyasâi haĝua Amérika ñe’ênguéra oipytyvôvo chupekuéra mba’e apo kuaa, pokatu, ha virúpe. Ro’e ko’â mba’e romboyke’ÿre castellano, ore mba’e teéva avei, upéicha avei heta ambue ñe’ê ikatúva roikuaaha’â ha rohayhu.

Py’a rorýpe,

Guarani Ñe’ê ha Arandu Anamandaje - Ateneo de Lengua y Cultura Guaraní
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Paraguay/Asunción - Paraguái, 30/07/2007

Kuatiañe’ê (18). Mba’eaporâ ñemoherakuâ “Guarani, Mercosur ha Paraguay ñe’ê tee opaite mba’erâ”. Karai Jean Charest-pe, Mburuvicha - Québec rekuái.

GN: Perla Álvarez, Mirian Recalde, Miguel Verón. Guarani Ñe’ê ha Arandu Anamandaje - Ateneo de Lengua y Cultura Guaraní




A Sr. Jean Charest
Primer Ministro del Gobierno del Québec

Escuche, Sr. Primer Ministro, la voz del guaraní (Paraguay, Argentina, Bolivia, Brasil, Uruguay) y ayúdenos.

Sr. Primer Ministro, los hablantes de las lenguas americanas, sometidas y humilladas durante tanto tiempo en nuestra propia casa-continente, América, estamos despertando del silencio al que se nos condenó. De la marginación a la que se nos redujo. Del exterminio al que se nos destinó. Somos muchas las lenguas que despertamos. Muchas. El guaraní está despertando y con su bramido de ansia de vida está despertando a otras lenguas. El guaraní es la lengua americana más fuerte, más vital, más vigorosa.

Y lo que vemos en nuestro despertar, Sr. Primer Ministro, nos sorprende. Mucho. Y nos indigna. Nos enfurece. Nos llena de rabia.

Nos indigna constatar la opresión, la humillación, la marginación en la que hemos vivido y en la que nos han hecho vivir. Nos indigna el desprecio e incluso el abierto odio con el que se nos ha tratado. Nos enfurece la ignorancia y la analfabetización en las que se nos ha sumergido. En nuestro despertar lloramos por el genocidio que hemos padecido. En nuestra toma de conciencia nos estremecemos por el “apartheid lingüístico” que se ha practicado contra nosotros y nosotras: contra el guaraní y contra las lenguas americanas.

Pero estamos acá para decir: “¡Basta!”. Y para pedir ayuda. Para pedir cooperación técnica, intelectual, política, económica. Sr. Primer Ministro, ha sido tan bárbara la analfabetización a la que se nos ha reducido que hasta hace “muy poco” no “sabíamos” que existía el Québec y su particular situación lingüística dentro de Canadá. Jamás fue una prioridad de nuestros gobernantes educar en guaraní y educar lingüísticamente a la población sobre lo que pasaba en el mundo.

La globalización, Internet, la migración económica, política y “ecológica”, y los viajes transoceánicos nos han permitido por primera vez en toda la historia de la comunidad de lengua guaraní -unos 12 millones de hablantes- saber qué es el Québec y conocer su lucha para salvaguardar la lengua francesa, su identidad cultural, su particularidad política y saber que sus ciudadanos han podido votar democráticamente en dos ocasiones (1980, 1995) para constituir un Estado separado del Canadá.

Devoramos con pasión todo lo referente a la lucha que se ha dado por el francés en el Québec y en el Canadá. Aprendemos y nos admiramos de lo que tiene el francés. Pero no olvidamos que Québec tiene y tuvo el apoyo de Francia y de la Francofonía. Nosotros “estamos solos / solas”. No hay una lejana “Guaranía" en Europa ni una Guaranifonía. Nosotros llevamos a cuestas cinco siglos de colonización castellana-europea; dos siglos de historia nacional independiente hostil al guaraní. Pero queremos aprender.

Esta carta abierta es una petición pública, formal, abierta, universal para que el Gobierno del Québec, pero también el Gobierno del Canadá, bilingüe a nivel federal, sus instituciones científicas y técnicas, se interesen y ayuden de forma técnica, política, económica y social en la estatalización, normativización y normalización del guaraní y la salvaguarda, protección y promoción de las demás lenguas americanas de Paraguay.

Hemos hecho el mismo pedido de forma pública al Gobierno de Irlanda y lo haremos, también de forma pública a otros gobiernos del mundo. Ya no vamos a callar más. Demasiado tiempo ya que hemos callado. Demasiado tiempo nos hicieron callar. Queremos hacer oír nuestra voz en todo el mundo.

Sr. Primer Ministro, queremos una colaboración clara, directa, sincera y transparente de Québec, y de Canadá, y por ello nos atrevemos a hacerle a usted y a la sociedad quebequesa tres preguntas-reflexiones:

1) El francés es una lengua europea transplantada y enraizada en América a costa de lenguas americanas y que “lucha” para sobrevivir contra otra lengua europea, el inglés, trasplantada y enraizada en América también a costa de las lenguas americanas. ¿Qué papel tiene reservado el Québec a las lenguas americanas? Conocemos los datos estadísticos de éstas. Y sabemos de su casi invisibilidad. Lenguas con menos hablantes, en números absolutos o relativos, que las lenguas americanas del Québec, por ejemplo el romanche en Suiza, francés en el Valle de Aosta, gozan de mayor protección en sus respectivos estados. El francés es hoy -y esto no cambiará- “la” lengua de Québec, pero si éste no es capaz de mejorar sus políticas hacia sus lenguas americanas, pasarán tres cosas: a) perderá su credibilidad delante las demás lenguas americanas, b) las demás lenguas americanas “boicotearán” cualquier pretensión del francés de ser la cuarta lengua interamericana (en realidad: ¿por qué “sólo pueden ser lenguas interamericanas” lenguas europeas?, ¿dónde están las lenguas americanas: quechua y guaraní, por ejemplo?), c) las lenguas americanas buscarán otros aliados.

2) La Francofonía. Queremos saber: ¿qué hace el Québec para promover las lenguas autóctonas, africanas y asiáticas principalmente, pero también americanas por la Guayana, de los estados miembros de la Francofonía? Si la Francofonía sólo sirve para extender el francés en vez de promover de forma genuina las lenguas autóctonas y al mismo tiempo el conocimiento del francés como una –no la única- de las lenguas de relación internacional de la población, no nos interesa vincularnos con la Francofonía: ya conocemos este modelo genocida. Y nuestros hermanos africanos también.

3) La Carta Europea de las Lenguas Minoritarias y Regionales y Diversidad Cultural. ¿Qué piensa el Gobierno del Québec acerca de que Francia -que apoya el francés del Québec y su identidad cultural y política (todos y todas recordamos el "Vive le Québec libre!" de Charles de Gaulle en Montreal, el 24 de julio de 1967)- no haya ratificado la “Charte européenne des langues régionales ou minoritaires”? Sin esta ratificación, y la implementación de las políticas adecuadas para promover las lenguas autóctonas francesas, ni Francia, ni el Québec, ni la Francofonía tendrán ninguna credibilidad en la defensa de la diversidad cultural y lingüística universal, en ninguna parte del mundo.

Sr. Primer Ministro, hemos sufrido opresión, genocidio, desprecio, pero esto no ha limitado nuestro espíritu analítico ni nuestro espíritu crítico, y nos damos perfecta cuenta de que la proclamada defensa que hace Francia y la Francofonía de la “diversidad cultural y lingüística” no es nada más que una cortina de humo en su batalla contra el inglés, verdadera lengua de relación “global”, para evitar perder su condición de lengua internacional. Sr. Primer Ministro, sin políticas coherentes hacia las lenguas francesas y hacia las lenguas americanas en el caso del Québec, ni Francia ni el Québec ni la Francofonía podrán ser un referente para las lenguas americanas. Y si el Québec calla sobre la no ratificación por parte de Francia de la Carta Europea de las Lenguas Regionales o Minoritarias, y calla ante políticas lingüicidas en países de la Francofonía, entenderemos que no es nuestro aliado en la preservación de la diversidad lingüística y cultural en América y el mundo.

Sr. Primer Ministro, esta es una oferta franca de colaboración y como cualquier oferta franca ésta debe basarse en un diálogo sincero y honesto. Esperamos que el Gobierno del Québec y del Canadá sepan reconocer el papel que están llamados a jugar en la promoción de las lenguas americanas apoyándolas técnica, política y económicamente. Y decimos esto sin renunciar al castellano, parte de nuestro patrimonio, ni a tantas otras lenguas como podamos aprender y amar.

Atentamente,

Firmado

Guarani Ñe’ê ha Arandu Anamandaje - Ateneo de Lengua y Cultura Guaraní
ateneo@telesurf.com.py

Movimiento de Educadores Jekupytyrâ - Sindicato Nacional
jekupytyra@gmail.com

MCP Movimiento Campesino Paraguayo
mcp@highway.com.py

ONAI - Organización Nacional de Aborígenes Independientes

OCN - Organización Campesina del Norte
ocnpy@hotmail.com

CONAMURI - Coordinadora Nacional de Organización de Mujeres Trabajadoras Rurales e Indígenas
conamuri@rieder.net.py

CPA-SPN - Coordinadora de Productores Agrícolas de San Pedro Norte.
amarugaspar@yahoo.es

Fundación Yvy Marâe’ÿ
yvymaraey.fundacion@gmail.com

Ñe'êeta rekávo Aty - Organización por el Multilingüismo

Karaku - Observatorio Guaraní Europeo - Karaku - Tesarekoha Avañe'ê Európape
karaku.tae@gmail.com

Paraguay/Asunción - Paraguay, 30/07/2007

Carta abierta (18). Campaña “Guaraní, lengua oficial y de trabajo del Mercosur y lengua oficial plena de Paraguay”. Al Primer Ministro del Québec .

ES: Guarani Ñe’ê ha Arandu Anamandaje - Ateneo de Lengua y Cultura Guaraní




Ao Sr. Jean Charest
Primeiro Ministro do Governo do Québec

Escute, Sr. Primeiro Ministro, a voz do Guarani (Paraguai, Argentina, Bolívia, Brasil, Uruguai) e ajude-nos.

Sr. Primeiro Ministro, os falantes das línguas americanas, submetidas ehumilhadas durante tanto tempo em nossa própria casa-continente, América, estamos despertando do silêncio a que fomos condenados. Da marginalização a que fomos reduzidos. Do extermínio a que fomos destinados. Somos muitas as línguas que agora despertamos. Muitas. O Guarani está despertando e com seu clamor de ânsia vital está despertando outras línguas. O Guarani é a língua americana mais forte, mais potente e mais vigorosa.

E o que vemos em nosso despertar, Sr. Primeiro Ministro, nos surpreende. Muito. E nos deixa indignados. Nos enfurece. Nos enche de raiva.

Ficamos indignados ao constatar a opressão, a afronta, a marginalização em que temos vivido e em que fomos obrigados a viver. Ficamos indignados com o desprezo e inclusive o ódio aberto com que nos têm tratados. Enfurece-nos a ignorância e a analfabetização em que fomos submersos. Em nosso despertar choramos pelo genocídio que temos padecido. Em nossa tomada de consciência estremecemos-nos pelo “apartheid lingüístico” que foi praticado contra nós e nossas línguas: contra o Guarani e contra as línguas americanas. Mas estamos aqui para dizer: “Basta!”. E para pedir ajuda. Para pedir cooperação técnica, intelectual, política, econômica.

Sr. Primeiro Ministro, tem sido tão bárbara a analfabetização a que fomos reduzidos que até há “muito pouco” tempo não “sabíamos” que existia o Québec e sua particular situação lingüística dentro de Canadá. Jamais foi uma prioridade de nossos governantes educar em Guarani e educar lingüisticamente a população sobre o que passava no mundo.

A globalização, Internet, a migração econômica, política e “ecológica”, e as viagens transoceânicas permitiram-nos pela primeira vez, em toda a história da comunidade da língua Guarani, - aproximadamente 12 milhões de falantes, - saber o que é o Québec e conhecer sua luta para salvaguardar a língua francesa, sua identidade cultural, sua particularidade política e saber que seus cidadãos puderam votar democraticamente em duas ocasiões (1980, 1995) para constituir um Estado separado do Canadá.

Devoramos com paixão tudo o que se refere à luta que se realizou pela língua francesa no Québec e no Canadá. Aprendemos e nos admiramos do que tem o francês. Mas não esquecemos que Québec tem e teve o apoio da França e da Francofonia. Nós “estamos sozinhos/as”. Não há uma longínqua “Guarânia" na Europa nem uma Guaranifonia. Nós carregamos nas costas cinco séculos de colonização castelhana-européia; dois séculos de história nacional independente hostil ao Guarani. Mas queremos aprender.

Esta carta aberta é uma petição pública, formal, aberta, universal para que não só o Governo do Québec, mas também o Governo do Canadá, bilíngüe no plano federal, suas instituições científicas e técnicas, se interessem e ajudem de forma técnica, política, econômica e social na estatização, normatização e normalização do Guarani e a salvaguarda, proteção e promoção das demais línguas americanas do Paraguai.

Já fizemos o mesmo pedido, de forma pública, ao Governo da Irlanda e faremos, também de forma pública a outros governos do mundo. Já não vamos calar mais. Já nos calamos há muito tempo. Durante um tempo imenso nos fizeram calar. Queremos que nossa voz seja ouvida em todo o mundo.

Sr. Primeiro Ministro, queremos uma colaboração efetiva, sincera e transparente do Québec e do Canadá, e por isso, atrevemos-nos a fazer-lhe e à sociedade quebequense três perguntas reflexivas:

1) O francês é uma língua européia transplantada e enraizada na América sobre línguas americanas e que “luta” para sobrevier contra outra língua européia, o inglês, também transplantado e enraizada na América em cima de línguas americanas. Que papel tem reservado o Québec para as línguas americanas? Conhecemos os dados estatísticos destas. E sabemos de sua quase invisibilidade. Línguas com menos falantes, em números absolutos ou relativos, que as línguas americanas do Québec, por exemplo, o romanche (grisão) na Suíça e o francês no Vale de Aosta gozam de maior proteção em seus respectivos estados.
O francês é hoje - e isto não mudará - “a” língua do Québec, mas se o francês não é capaz de melhorar suas políticas em relação às línguas americanas, acontecerão três coisas:
a) perderá sua credibilidade diante das demais línguas americanas;
b) as demais línguas americanas “boicotarão” qualquer pretensão do francês de ser a quarta língua interamericana (na realidade: por que “só podem ser línguas interamericanas” línguas européias? Onde estão as línguas americanas: quéchua e guarani, por exemplo?);
c) as línguas americanas procurarão outros aliados.

2) A Francofonia. Queremos saber: que faz o Québec para promover as línguas autóctones, africanas e asiáticas principalmente, mas também americanas da Guiana e dos estados membros da Francofonia? Se a Francofonia só serve para dar força ao francês, em vez de promover, de forma genuína, as línguas autóctones e ao mesmo tempo o conhecimento do francês como uma - não a única - das línguas de reação internacional da população, não nos interessa vincular-nos com a Francofonia: já conhecemos este modelo genocida. E nossos irmãos africanos também.

3) A Carta Européia das Línguas Minoritárias e Regionais e Diversidade Cultural. Que pensa o Governo do Québec sobre o que França - que apóia o francês do Québec e sua identidade cultural e política (todos e todas lembramos o "Vive le Québec libre!" de Charles de Gaulle em Montreal, o 24 de julho de 1967) - não tenha ratificado a “Charte européenne des angues régionales ou minoritaires”? Sem esta ratificação, e a implementação das políticas adequadas para promover as línguas autóctones francesas, nem a França, nem o Québec, nem a Francofonia terão nenhuma credibilidade na defesa da diversidade cultural e lingüística universal, em nenhuma parte do mundo.

Sr. Primeiro Ministro, temos sofrido opressão, genocídio, desprezo, mas isto não limitou nosso espírito analítico nem nosso espírito crítico, por outro lado, sabemos muito bem que a proclamada defesa que a França e a Francofonia faz da “diversidade cultural e lingüística” não é nada mais que uma cortina de fumaça em sua batalha contra o inglês, verdadeira língua de reação “global”, para evitar perder sua condição de língua internacional.

Sr. Primeiro Ministro, sem políticas coerentes para as línguas francesas e para as línguas americanas, no caso do Québec, nem a França, nem o Québec, nem a Francofonia poderão ser um referente para as línguas americanas. E se o Québec cala sobre a não ratificação, por parte de França, da Carta Européia das Línguas Regionais ou Minoritárias, e cala perante políticas lingüícidas em países da Francofonia, entenderemos que não é nosso aliado na preservação da diversidade lingüística e cultural na América e no mundo.

Sr. Primeiro Ministro, esta é uma oferta franca de colaboração e como qualquer oferta franca esta deve basear-se em um diálogo sincero e honesto. Esperamos que o Governo do Québec e do Canadá saibam reconhecer o papel que estão destinados a fazer na promoção das línguas americanas, apoiando-as técnica, política e economicamente. E dizemos isto, sem renunciar ao castelhano, parte de nosso patrimônio, nem a tantas outras línguas que podamos aprender e amar.

Atenciosamente,

Assinado

Guarani Ñe’ê ha Arandu Anamandaje - Ateneo de Lengua y Cultura Guaraní
ateneo@telesurf.com.py

Movimiento de Educadores Jekupytyrâ - Sindicato Nacional
jekupytyra@gmail.com

MCP Movimiento Campesino Paraguayo
mcp@highway.com.py

ONAI - Organización Nacional de Aborígenes Independientes

OCN - Organización Campesina del Norte
ocnpy@hotmail.com

CONAMURI - Coordinadora Nacional de Organización de Mujeres Trabajadoras Rurales e Indígenas
conamuri@rieder.net.py

CPA-SPN - Coordinadora de Productores Agrícolas de San Pedro Norte.
amarugaspar@yahoo.es

Fundación Yvy Marâe’ÿ
yvymaraey.fundacion@gmail.com

Ñe'êeta rekávo Aty - Organización por el Multilingüismo

Karaku - Observatorio Guaraní Europeo - Karaku - Tesarekoha Avañe'ê Európape
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Paraguay/Assunção - Paraguai, 30/07/2007

Carta aberta (18). Campanha “Guarani, língua oficial e de trabalho do Mercosul e língua oficial plena do Paraguai”. Ao Primeiro Ministro do Québec.

PT: Cecy Fernandes de Assis




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Tereré dijo...

Gracias Nicolas por los comentarios, ojala y podamos lograr que perdure el circulo de amigos que iniciamos aqui.

Un abrazo y saludos a la familia.

Nelson

Tereré dijo...

Señores Ateneo de la Lengua Guarani. Como paraguayo comparto su inquietud y creo que la cooperacion tecnica que venga de cualquier pais desarrollado sera muy útil.

Ahora no se si dejando un comentario en mi blog su clamor sera escuchado. Tal vez algun lugar mucho mas publico sera un mejor camino.

Siempre y cuando la cultura sea la beneficiada sin perjuicio de nadie y en forma amistosa y pacífica yo estaré de acuerdo.

Las disputas por temas culturales a mi parecer no conducen a nada, pero la cooperacion de manera a alimentarse una cultura de otra y contribuir a engrandecerse una a la otra.

Saludos

Nelson